Stabiliser la plage au Pont de l'Aube à Golfe-Juan
La plage a totalement disparu sur une portion importante à l'ouest de Golfe-Juan, et cette disparition s'accroît rapidement, comme on le voit sur la photo ci-dessous prise le 22 Février 2018 : ici, la plage a totalement fondu, et la mer s'attaque au contrefort de la route, désormais dépourvu de toute protection, et qui n'a probablement pas été conçu pour résister au contact direct et permanent avec la force des vagues.
La municipalité semble avoir trouvé l'an dernier une très faible parade à ce phénomène, en faisant déverser de la terre, qui a durablement pollué les fonds et la zone de baignade. Une telle initiative, totalement irresponsable car dépourvue d'étude préalable d'impact, est intempestive, et risque notamment de conduire à la destruction des prairies de posidonies, écologiquement si précieuses.
En outre, elle n'a qu'un effet très bref sur l'érosion du littoral.
Pourquoi, justement, le littoral s'érode-t-il à cet endroit ?
Il est très probable que les constructions humaines, notamment le port dit "Camille Rayon", ont modifié le circuit naturel des courants et qu'au lieu de déposer du sable, ceux-ci, au contraire, l'emportent.
Une possible solution avait été évoquée en 2001, la création de digues immergées. Cela s'est fait ailleurs dans le monde (Australie) et, près de chez nous, à Cannes (http://archives.nicematin.com/article/societe/digue-sous-marine-la-deuxieme-tentative.493878.html).
Il existe plusieurs types de digues de protection côtière, telles que décrites dans l'article ci-dessous.
Le financement de tels équipements pourrait être assuré au moins en partie par les échelons supérieurs du mille-feuille administratif, si l'on trouvait à la mairie une personne assez compétente pour remplir les dossiers de subventions, ce qui n'est pas gagné.
L'intérêt pour la commune serait évident : en "engraissent" les plages existantes et en recréant celles qui ont disparu, on accroîtrait la surface offerte aux vacanciers, ce qui aurait un impact économique immédiat.
A l'heure où la voisine, Cannes, vient de tripler sa surface de plages, Golfe-Juan apparaît de plus en plus dévalorisée, voire un peu ridicule.
Il n'est que temps de prendre des mesures de sauvegarde.
http://wikhydro.developpement-durable.gouv.fr/index.php/Les_digues_de_protection_c%C3%B4ti%C3%A8re
Pour ceux qui doutent du caractère NATUREL de la plage, voici une carte datant de 1764 et une autre plus ancienne et où la plage est bien figurée depuis le cap d'Antibes jusqu'au Pont de l'Aube.
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