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Ne plus bétonner, rénover l’ancien.

Ne plus bétonner, rénover l’ancien.
Chacun sait que le bétonnage à outrance des années récentes a créé un décalage entre le taux d’habitat social de la commune et les exigences légales (25% de social aujourd’hui).
En effet, on a construit dans la tranche moyenne gamme, ce qui a créé le déséquilibre.
Nous nous trouvons donc à présent obligés de payer des pénalités, ce dont l’état de nos finances n’a vraiment pas besoin.
La solution à première vue évidente, c’est de bétonner encore et encore, dans le secteur HLM cette fois.
Cela aura pour premier effet de faire effondrer un peu plus le prix de l’habitat ancien. N’oublions pas que notre commune est l’objet d’une véritable fuite de ses habitants (4000 de moins entre 2006 et 2012, tendance qui ne s’est pas inversée depuis), et que, selon les agences, le prix de l’ancien a diminué de 30 à 40%.
Rajouter des immeubles HLM aura donc plusieurs conséquences néfastes : enlaidir la ville, qui n’en a pas la nécessité, ayant déjà été sur-bétonnée, créer des ghettos (on a déjà), et faire effondrer le prix de l’immobilier ancien, donc paupériser les petits propriétaires. Cet effondrement aura pour conséquence la dégradation de l’habitat, et l’arrivée, ou plutôt l’accroissement, d’une population misérable.
La ville accélèrera donc sa dégradation urbaine et sociale, à vive allure.
C’est pourtant la solution vers laquelle nous nous acheminons.
Y a-t-il une alternative ? Oui.
A l’instar de ce qui a été modestement entrepris dans la vieille ville, il faudrait mobiliser les fonds destinés à l’édification d’immeubles sociaux, sur l’achat d’habitat existant, que l'on réaffecterait au secteur HLM ("opérations acquisition amélioration").

Cela aurait plusieurs avantages : ne pas ajouter d’offre immobilière supplémentaire, éviter le bétonnage, donc l’enlaidissement, profiter du bas coût actuel des immeubles anciens, ne pas favoriser l’édification de ghettos, etc.
En offrant un débouché aux biens qui ne se vendent plus, on les sauverait de la dégradation.
Il existe aussi des mécanismes d'incitation des propriétaires privés à faire basculer leur bien dans le domaine social. Il faudrait étudier ces possibilités.
C’est une question importante, dont il est à craindre qu’elle soit traitée avec légèreté, comme tout ce qui s’est fait dans cette ville depuis des décennies, et qui l’a menée dans l’état pitoyable où elle se trouve.

Idée n°17 : ne plus bétonner, rénover l’ancien.
Chacun sait que le bétonnage à outrance des années récentes a créé un décalage entre le taux d’habitat social de la commune et les exigences légales (25% de social aujourd’hui).
En effet, on a construit dans la tranche moyenne gamme, ce qui a créé le déséquilibre.
Nous nous trouvons donc à présent obligés de payer des pénalités, ce dont l’état de nos finances n’a vraiment pas besoin.
La solution à première vue évidente, c’est de bétonner encore et encore, dans le secteur HLM cette fois.
Cela aura pour premier effet de faire effondrer un peu plus le prix de l’habitat ancien. N’oublions pas que notre commune est l’objet d’une véritable fuite de ses habitants (4000 de moins entre 2006 et 2012, tendance qui ne s’est pas inversée depuis), et que, selon les agences, le prix de l’ancien a diminué de 30 à 40%.
Rajouter des immeubles HLM aura donc plusieurs conséquences néfastes : enlaidir la ville, qui n’en a pas la nécessité, ayant déjà été sur-bétonnée, créer des ghettos (on a déjà), et faire effondrer le prix de l’immobilier ancien, donc paupériser les petits propriétaires. Cet effondrement aura pour conséquence la dégradation de l’habitat, et l’arrivée, ou plutôt l’accroissement, d’une population misérable.
La ville accélèrera donc sa dégradation urbaine et sociale, à vive allure. 
C’est pourtant la solution vers laquelle nous nous acheminons.
Y a-t-il une alternative ? Oui.
 A l’instar de ce qui a été modestement entrepris dans la vieille ville, il faudrait mobiliser les fonds destinés à l’édification d’immeubles sociaux, sur l’achat d’habitat existant, que l'on réaffecterait au secteur HLM ("opérations acquisition amélioration").

Cela aurait plusieurs avantages : ne pas ajouter d’offre immobilière supplémentaire, éviter le bétonnage, donc l’enlaidissement, profiter du bas coût actuel des immeubles anciens, ne pas favoriser l’édification de ghettos, etc.
En offrant un débouché aux biens qui ne se vendent plus, on les sauverait de la dégradation.
Il existe aussi des mécanismes d'incitation des propriétaires privés à faire basculer leur bien dans le domaine social. Il faudrait étudier ces possibilités.
C’est une question importante, dont il est à craindre qu’elle soit traitée avec légèreté, comme tout ce qui s’est fait dans cette ville depuis des décennies, et qui l’a menée dans l’état pitoyable où elle se trouve.


23/02/2015
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