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Les politiciens sont parfois des ratés de la vie, qui cherchent une revanche. Si l'on ajoute à cela une bonne dose de narcissisme, on obtient des zéros pointés qui se prennent pour des aigles.

Cela conduit certains d'entre eux à mentir sur leur CV : études imaginaires, vie professionnelle hypothétique.

On l'a vu récemment à Vallauris, un maire prétendant détenir une maîtrise en droit et qui, en réunion du conseil municipal, était tout fier de proclamer qu'il ignorait la différence entre une "reconduction tacite" et une "reconduction expresse", allant jusqu'à demander "Si quelqu'un le sait, qu'il me le dise".

Le cas du maire actuel est particulièrement symbolique : n'ayant aucun diplôme ni exercé la moindre activité de toute sa vie, elle a inventé une prétendue carrière dans la "gestion immobilière", se résumant de fait à la création en Septembre 2007, d'une SCI de 100 euros, correspondant en réalité à sa propre habitation, ce qui, bien évidemment, ne comportait ni activité, ni rémunération (voir http://www.hatvp.fr/livraison/dossiers/salucki-michelle-di-commune-vallauris.pdf).

Le résultat est une incapacité à gérer le quotidien, proche de la panique. Sans parler de la tétanisation face à un événement exceptionnel, du type de l'inondation du 3 Octobre 2015.

Il conviendra donc, à l'avenir, d'être vigilant, et d'exiger des preuves de cette sorte d'assertion.

Sans cultiver un élitisme excessif, il n'est pas inutile d'exiger un niveau minimum d'études, permettant d'assurer une certaine structuration mentale.

Mais surtout, une expérience professionnelle paraît nécessaire pour diriger 650 employés et gérer une ville de 27 000 habitants, et il serait peut-être utile d'accueillir favorablement ceux qui ont eu l'occasion de montrer de la créativité menant à une réussite professionnelle.

En tout état de cause, toute affirmation dans ces deux domaines méritera d'être scrupuleusement vérifiée, et les affabulateurs, démasqués.